Avec l’arrivée de Donald Trump, le protectionnisme, version halte aux frontières, est devenu l’alpha et l’oméga de la nouvelle politique économique américaine. Les actes, les résultats ne se sont pas fait attendre : abandon du traité transpacifique, rediscussion de l’ALENA et, sous la menace, les constructeurs automobiles multiplient les annonces de relocalisation ou de non-délocalisation, voire de nouveaux investissements. Le mot d’ordre est simple : fabriquez aux Etats-Unis ou payez une lourde taxe frontalière.