Donald Trump a reçu ce mardi à la Maison blanche les patrons des “ Big three “ -comprenez des trois grands constructeurs américains – Fiat-Chrysler, Ford et General Motors. Le code de conduite du nouveau Président est simple : l’Amérique d’abord. Il leur a fait comprendre qu’ils avaient tout à gagner à produire et embaucher aux Etats-Unis.
Great meeting with automobile industry leaders at the WhiteHouse this morning. Together, we will #MAGA! pic.twitter.com/OXdiLOkGsZ— Donald J. Trump (realDonaldTrump) 24 janvier 2017
Baisses des taxes et simplification
“Nous voulons rapatrier la production aux Etats-Unis, réduire substantiellement les taxes et les réglementations superflues. Nous voulons une réglementation, mais une vraie réglementation, qui signifie quelque chose. Nous allons simplifier le processus pour les constructeurs automobiles et pour toutes les entreprises qui veulent s’implanter aux Etats-Unis. D’inhospitalier, notre pays va vous paraître extrêmement hospitalier,“ a promis Donald Trump.
Un discours jugé encourageant par Mark Fields, PDG de Ford, Mary Barra, patronne de General Motors et Sergio Marchionne, patron de Fiat-Chrysler. Ils voient dans la main tendue du Président une grande opportunité.
A la sortie de la réunion avec D.Trump
Mark Fields (Ford) —> la réunion a été “très très positive”— Alexandre Baradez (@ABaradez) 23 janvier 2017
NEW: GM CEO Mary Barra calls automaker meeting with Pres. Donald Trump “constructive and wide-ranging” https://t.co/Pt8UQ3JELe pic.twitter.com/nrkiR0qQqn— ABC News (@ABC) 24 janvier 2017
L’Amérique d’abord, l’environnement après
Donald Trump a même partagé son approche rassurante des scandales de tricherie aux émissions polluantes. “Je suis, dans une large mesure, un environnementaliste, j’y crois, mais là c’est hors de contrôle. Nous allons délivrer des permis ou nous allons refuser de vous les délivrer, mais vous le saurez très vite. Et en général, nous vous accorderons des permis. Donc nous allons être très conciliants,“ leur a-t-il dit.
Pris pour cible par le candidat Trump pour leurs délocalisations au Mexique, les trois constructeurs américains ont tous ont annoncé des créations d’emplois et des investissements aux Etats-Unis pendant la période de transition. Ils n’ont pas pour autant renoncé à produire leurs petites voitures au Mexique.
Avec Reuters, AP.