A l’invitation de la France, les représentants de 70 nations et organisations internationales ont assisté dimanche à la conférence pour la paix au Proche-Orient.
Une réunion symbolique pour tenter de relancer les négociations israélo-palestiennes. Des négociations au point mort… depuis plusieurs années.
Comme l’avait fait il y a quinze jours John Kerry le chef de la diplomatie américaine, François Hollande a de nouveau plaidé pour une solution de paix avec deux Etats séparés.
_“Seules des négociations directes entre les Israéliens et les Palestiniens peuvent conduire à la paix.
Il est légitime, il est nécéssaire que la communauté internationale réfléchisse sérieusement à la meilleure manière d’accompagner la solution des deux Etats. Et j’affirme ici que cette solution est la seule possible pour la paix et pour la sécurité”, a déclaré le président français._
Mais un long chemin reste à parcourir avant d’arriver à cette solution. Un chemin pavé d’incertitudes avant et après l’investiture du nouveau président américain. Donald Trump s’est distingué durant sa campagne avec des propositions très pro-israéliennes.
Il a notamment indiqué vouloir transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem. Un casus belli pour les Palestiniens. La France a mis garde Donald Trump contre ce “projet lourd de conséquences”.
Dimanche à Paris, des activistes ont aussi relayé le mécontentement du Premier ministre israélien. Comme les représentants Palestiniens, Benjamin Netanyahu n’avait pas été convié à la conférence de Paris.
Manifestation pro Israël « contre la conférence de paix de Paris » https://t.co/aiXbhGmZKk— Amandine Sanchez (@mandineSanchez) 15 janvier 2017
Avec Agences