Ils sont désignés comme étant les frontaliers à l’envers. Ce sont ceux qui habitent en Suisse et travaillent en France. Ils sont quelques centaines, à l’inverse de dizaines de milliers d’autres qui font le chemin contraire, de la France jusqu’à la Suisse. Dans un article consacré à cette situation insolite, la Tribune de Genève a interviewé une résidente genevoise qui exerce son métier à Annemasse, en l’occurrence en France. « Je suis fichée extraterrestre », indique Anne Caillault-Pesquer. Auparavant, elle travaillait à Paris et mettait jusqu’à trois heures pour se rendre au travail. Anne Caillault-Pesquer a donc choisi en plus du côté cosmopolite de Genève où elle habite la rapidité du trajet pour se rendre au travail. Car dans ce sens-là, elle savait qu’il n’y aurait pas de problème. Du côté financier, elle indique que ce n’est pas toujours simple, surtout avec le taux de change actuel. Depuis que le taux de change est à 1,07, elle a perdu 20% de revenu, mais Anne Caillault-Pesquer assume ses choix où elle trouve en Suisse un bon compromis. L'équipe de Suisse21 profite de cette dernière brève de l'année pour vous souhaiter de joyeuses fêtes de fin d'année et vous donne rendez-vous...en 2017.