Deux jours après l’attentat qui a frappé Berlin, le drame est encore sur les lèvres de tous les politiques lors des matinales. Florian Philippot, vice-président du Front national, n’a pas hésité à porter la faute sur la chancelière allemande, Angela Merkel, qui, selon lui, « a organisé la désorganisation » car, rajoute-t-il, « faire venir 1,5 million de migrants c’est parfaitement irresponsable ». Manuel Valls, candidat à la primaire de la gauche, au contraire, a tenu à ne pas faire « la confusion terrible entre l’accueil des réfugiés et les terroristes » bien que les terroristes aient « profité du drame des réfugiés pour s’infiltrer en Europe ». Vincent Peillon, quant à lui, a expliqué qu’il n’y aurait pas d’Europe « si l’on ne relance pas très étroitement le couple franco-allemand ». Benoist Apparu, porte-parole de François Fillon, lui aussi, a voulu souligner le rôle capital de l’Europe dans la lutte contre le terrorisme : « Ce qu’il s’est passé en Allemagne montre que la réponse doit être européenne ».