Sur les Champs-Elysées, le marché de Noël a un coup de blues. Après Berlin, une vendeuse hésite à revenir l’an prochain.
La France a annoncé dès lundi soir un renforcement de “la sécurisation des marchés de Noël”.
Renforcement de la sécurité des marchés de Noël en France, contre les méchants qui n'aiment pas Noël mais qui aiment bien la prime. pic.twitter.com/djAN5UMb0a— Lady Ariel (@justefrancaise) 19 décembre 2016
Sur le célèbre marché de Strasbourg, on suit la consigne du gouvernement : plaisir mais prudence :
“On doit continuer à vivre, dit une visiteuse à Strasbourg, mais être rassurés aussi, certains ont besoin de ça.”
“On évite de visiter le marché le soir, ajoute une jeune touriste, on préfère le matin, c’est mieux je pense”.
A Nice, l’attaque de Berlin résonne douloureusement. Un camion fonçant dans la foule, la ville de la côte d’Azur a connu ça le 14 juillet : 86 vies fauchées. Dès lundi soir, un renforcement des effectifs a donc été décidé.
“Ca vient d’arriver à Berlin, dit une visiteuse, on ne sais pas si ça va arriver a Nice où on est, ou si ça va recommencer a Paris”.
“Supprimer les marchés de Noël serait une victoire immense pour nos ennemis”, dit cestrosi dans #RTLMatin > https://t.co/PHCmnmz8jr pic.twitter.com/bbgzRwM3nR— RTL France (RTLFrance) 20 décembre 2016
La France n’est pas la seule à s’inquièter. A Bolzano, l’un des plus vieux marchés d’Italie, la police est plus visible. Des unités ont reçu une formation intensive de trois mois pour faire face aux actes terroristes.
Madrid meurtrie par les attentats islamistes de 2004 est aussi sur le qui-vive en cette période de Noël, car la fête chrétienne est une cible privilégiée de l’Etat islamique.
Camion dans la foule à Berlin: des conseils de vigilance envoyés aux marchés de Noël en Belgique https://t.co/PCQRYeL7qD— RTBF info (@RTBFinfo) 19 décembre 2016