Le président bolivien Evo Morales cherche une manière de pouvoir se présenter pour un quatrième mandat à la tête de l’exécutif. Il a été choisi par son parti comme candidat à l‘élection de 2019 bien que le pays ait dit “non” en février par référendum à un quatrième mandat de cinq ans.
Premier président amérindien de la Bolivie, il a été élu en 2005, puis réélu en 2009 et 2014. Son échec au référendum constituait sa première défaite politique.
Des soupçons de corruption ont entaché son image, mais il bénéficie toujours de 49 % d’opinions favorables.
Un quatrième mandat nécessiterait une révision ou une réinterprétation de la Constitution. Une autre solution serait qu’Evo Morales démissionne avant la fin de son mandat, pour que celui-ci, comme le premier écourté en 2009, ne soit pas pris en compte.
Si la manoeuvre fonctionne, Evo Morales pourrait gouverner la Bolivie jusqu’en 2025.