Questions et accusations diverses quant au sort des réfugiés civils d’Alep. Des milliers d’entre eux se trouvent toujours pris en tenaille entre les derniers rebelles et les forces syriennes.
Certaines familles auraient été utilisées comme boucliers humains par des groupes rebelles, et ces jeunes garçons, devant la caméra de Reuters, s’en font l‘écho :
« Dans notre immeuble, nous étions au rez de chaussée. Quand on a vu l’armée, on a voulu sortir mais les rebelles nous en ont empêchés. Ils nous ont dit : “vous voulez aller avec l’armée pour nous tuer”. Ils nous ont dit aussi : “l’armée va vous tuer”.
Ce centre, mis en place par la Russie, accueille les civils qui ont fui les combats ces dernières semaines. Selon l’un de ses responsables, au moins 8.500 habitants de la ville l’ont fuie récemment.
Des manifestations ont même eu lieu dans Alep pour demander le départ des groupes rebelles, et des exactions auraient été ensuite commises par le groupe anciennement appelé Front Al-Nosrah contre les organisateurs de ces rassemblements. Le même groupe est accusé d’avoir tiré sur des civils en fuite.
#Syrie : l’ONU réclame une nouvelle fois une trêve humanitaire immédiate à #Alep https://t.co/sF8feh2lNm pic.twitter.com/DyOW0ssOE7— Nations Unies (ONU) (@ONU_fr) December 9, 2016