Créée en 2014, la place de marché française Back Market a déjà permis la vente de 100 000 produits électriques ou électroniques reconditionnés dans ses usines partenaires. Sa mission : faire du "Remade" une alternative majeure au recyclage. Visite et rencontre avec Hortense Blondel, sa COO.
Chaque français produit chaque année 22 kgs de déchets électriques et électroniques (DEEE). Un tiers seulement sont recyclés et, à l'échelle européenne, 65% des ses produits recyclés le sont dans des conditions non conformes, sont illégalement exportés ou sont purement jetés. C'est pour faire face à ce gâchis et cette pollution que Back Market s'est lancé dans une véritable croisade en faveur du reconditionnement. Le principe est simple : permettre de mettre en vente sur une place de marché spécialisée des smartphones, ordinateurs, télés, ou produits électroménagers qui vont passer par une des 60 usines partenaires de la startup afin d'être reconditionnés et envoyés à l'acheteur qui peut ainsi les acquérir avec une garantie de 6 mois minimum pour un prix moyen de 50% du neuf. L'acquéreur sait exactement quelles pièces ont été changées sur le produit qu'il reçoit.
Comme une place de marché classique, Back Market ne prend pas en charge la logistique des transferts et livraisons et se rémunère via une commission sur chaque vente. 100 000 produits sont passés par de cycle achat-vente-reconditionnement depuis la création de la société. Son CA a explosé, de 3.5 € en 2015 à 20 M cette année alors que son implantation européenne se développe. Back Market est aujourd'hui présent en France, Allemagne, Espagne, Suisse et Italie avec des usines locales partenaires et veut devenir rapidement mondial. @back_market
