La primaire de la gauche et la crise au sommet de l’État continuent d’agiter les assemblées. Mercredi à l’Assemblée nationale, Manuel Valls avait eu à répondre de ses envies de candidature. Ce jeudi, au Sénat, il a de nouveau dû y faire face. Cette fois, c’est François Grosdidier qui a mis les pieds dans le plat, ce qui a fortement déplu au Premier ministre.
« Je revendique avec fierté le bilan que nous avons engagé. Il faudra le défendre devant les Français. Je revendique d’être ancré pleinement à gauche parce que la démocratie a besoin d’une droite et d’une gauche pour faire reculer l’extrême-droite et je revendique dans ce moment-là que nous ayons un débat à la hauteur de ce qu’attendent les Français. Pas d’arrogance d’un côté ou d’un autre[px_nbsp:nbsp]» a lancé Manuel Valls ajoutant : « l’élection n’est pas jugée ».
Puis le Premier ministre a renchéri : «[px_nbsp:nbsp]monsieur Grosdidier, vous devriez le savoir, un peu de modestie. Il y a quelques semaines vous n’imaginiez pas un seul instant que vous devriez intervenir ici au Sénat ou appeler à votre François Fillon. Un peu de modestie ! Ce sont les Français qui choisiront dans quelques mois et pas vous tout seul ! ».