Alain Juppé écrit dans son projet présidentiel qu’il souhaite “faire pression sur les fournisseurs d’accès à internet pour qu’ils fournissent les clés de déchiffrement des logiciels cryptés utilisés par les terroristes”. Il vise ici une cible partagée par plusieurs responsables politiques, en France comme à l'étranger : les messageries instantanées dont les conversations sont chiffrées, comme WhatsApp ou surtout Telegram, dont le nom est récemment apparu dans plusieurs enquêtes en France.
Les Décodeurs et l’équipe vidéo du Monde vous expliquent pourquoi, contrairement à ce qu'affirme l'ancien premier ministre, cette proposition n'a pas de sens.