La « conspiration » franco-suisse contre la Guinée équatoriale

2016-11-08 13

La théorie du complot a encore sonné ! Le 7 novembre 2016, le gouvernement de Guinée équatoriale a accusé « certaines institutions de France et Suisse » de mener une campagne médiatique féroce à l’encontre de Teodorin Obiang Nguema, vice-président du pays et fils du chef de l'Etat. L’élément déclencheur ? La mise sous séquestre de 11 véhicules de luxes appartenant à Teodorin Obiang Nguema que les autorités suisses soupçonnent de « blanchiment d'argent ». Le gouvernement de Malabo soutient quant à lui que les véhicules appartiennent à une entreprise équato-guinéenne. La Suisse n’est pas la seule à s’intéresser de près au cas Teodorin Obiang. Accusé de s'être bâti indûment en France un patrimoine considérable, l’homme de 47 ans est poursuivi pour blanchiment d’abus de biens sociaux, détournement de fonds publics, abus de confiance et de corruption. Son procès débutera le 2 janvier, dans l'affaire des « biens mal acquis ». Le chef de l’Etat Teodoro Obiang Nguema, au pouvoir depuis 37 ans, a saisi en octobre dernier la Cour internationale de Justice (CIJ) pour lui demander de sommer Paris d'abandonner ces poursuites. La Cour examine actuellement cette requête.