Theresa May a signifié son soutien ce lundi à Mark Carney lors d’un tête-à-tête à Downing Street. La Première ministre britannique avait alimenté les spéculations sur un départ anticipé du gouverneur Canadien de la banque d’Angleterre en critiquant sa politique de taux planchers.
The debate about whether #Carney should stay has become a test of the #BoE's independence, writes peter_tl https://t.co/ZrdkCr77Q1— ReutersBreakingviews (Breakingviews) 31 octobre 2016
“Si l’on considère que Mark Carney était perçu comme un des rares adultes de la classe, si vous me passez l’expression, dans le sillage immédiat du vote pour le Brexit en juin, la spéculation sur son avenir ne fait qu’ajouter une couche d’incertitude sur la Grande-Bretagne de l’après Brexit,“ estime Jeremy Stretch, en charge de la stratégie changes chez CIBC.
The Bank of England's Mark Carney is under pressure from Brexit supporters as he decides how long to stay in the job https://t.co/hXQFeDmS1I pic.twitter.com/ICERpnGtLL— Wall Street Journal (@WSJ) 31 octobre 2016
Mark Carney a, par contrat, l’option de quitter son poste en 2018, en pleines négociations sur le Brexit. Il rendra ses intentions publiques jeudi lors de la conférence de presse qui suivra la décision du Conseil des gouverneurs sur les taux. Les économistes tablent sur un statu quo.
“Je pense que la Banque d’Angleterre va conserver ses cartouches cette semaine, mais elle reste aux aguets pour injecter davantage de liquidités, probablement au début du premier trimestre 2017.“
Mark Carney est perçu par les marchés comme l’homme qui a prévenu un crash boursier au lendemain du référendum du 23 juin en promettant de mettre à disposition toutes les liquidités nécessaires. Il avait baissé les taux de 25 points de base à 0,25% en août dernier pour soutenir l’activité.
Avec AFP, Reuters.