La peur se lit dans les yeux des civils qui fuient les villages autour de Mossoul. Ils racontent l’enfer qu‘était la vie sous la férule de l’Etat islamique, ils racontent les récentes exécutions, lorsque les jihadistes ont fui devant l’offensive. Dans le village de Hammam al-Alil, des dizaines de prisonniers ont été assassinés, des policiers irakiens pour la plupart. L’objectif c’est de terroriser les populations, les dissuader de réagir, et se débarasser des détenus.
“Les civils de Al Hud se sont révoltés, raconte Sabry, ils ont tué des gars de Daesh, entre 7 et 9. Et puis des jihadistes sont venus en renfort des villages voisins et Daesh a exécuté des civils de mon village, 25, 27 personnes. Des civils d’ici.”
RÉCIT FRANCEINFO. L'offensive vers #Mossoul continue, des civils risquent leur vie pour retrouver leur maison https://t.co/nD0vAtlQP7 pic.twitter.com/vJ3j9mgcRS— franceinfo (@franceinfo) 27 octobre 2016
Les civils fuient une offensive qui pourrait durer des mois. Pour l’heure, plus de 11.700 déplacés. Jusqu‘à 200.000 personnes estimées dans les prochains jours.
Depuis 2014, début de l’expansion jihadiste, l’Irak a enregistré déjà plus de 3,3 millions de déplacés.