«Ce que l'on a constaté pour la première fois à Bratislava [où les ministres du Commerce de l'UE se sont réunis] en septembre, c'est un changement de ton sur la politique commerciale, c'est l'idée que le libre-échange n'apporte pas nécessairement des choses parfaites.» Au micro de BFM TV ce vendredi, le secrétaire d'Etat chargé du Commerce extérieure s'est montré plutôt confiant sur l'arrêt des négociations avec les Etats-Unis à propos du Traité de libre-échange transatlantique, le fameux «Tafta» : «Je pense que maintenant, grâce à ce qu'a demandé la France – c'est-à-dire la fin des négociations –, ces négociations-là ne verront pas le jour, le traité ne verra pas le jour.»
A demi-mot, Matthias Fekl reconnaît toutefois que le fléchissement de l'Europe reste fragile : «La vérité est que nous sommes assez seuls, à ce stade, à demander la fin des négociations et que l'Union européenne est en droit de continuer les négociations.»