Au deuxième jour de l’offensive sur Mossoul, les convois de l’armée irakienne progressent lentement vers le dernier grand bastion de l’Etat islamique en Irak. Appuyés par les frappes aériennes de la coalition, ils se sont approchés à moins d’une trentaine de kilomètres de la ville, forçant le passage dans des villages contrôlés par les djihadistes. Entre 3000 à 4500 combattants de l’EI seraient retranchés dans la ville même, avec leur arsenal.
Inévitable corollaire de l’offensive, les civils jetés sur les routes. Pour l’heure, ils sont encore peu nombreux, mais les Nations Unies estiment que 200 000 personnes pourraient être déplacées dans les deux prochaines semaines.
Alors que les troupes irakiennes arrivent par le sud, leurs alliés kurdes, les peshmergas, approchent du flanc est de Mossoul. Et la bataille qui s’annonce risquent de durer des semaines voire des mois. L’Etat islamique s‘était emparé de cette ville du nord de l’Irak en juin 2014 avant de proclamer son califat. Un million et demi de personnes y vivent encore et pourraient se retrouver piégées par les combats, ou être utilisées comme boucliers humains par les djihadistes.
Avec AFP