Irak : l'offensive pour reprendre Mossoul à Daesh est en cours

2016-10-17 4

Ils sont prêts à reprendre Mossoul, le dernier bastion du groupe Etat islamique en Irak.
Des milliers de peshmergas kurdes, des milices chiites participent aux côtés de l’armée irakienne à la vaste offensive qui a débuté lundi, au total près de 25 000 hommes soutenus par l’aviation occidentale face à environ 5000 jihadistes dans une ville qui compte encore 1,5 million d’habitants.

Lancement de l'opération pour reprendre Mossoul, principal bastion de l'EI en Irak https://t.co/UguB79e18l par ammar_afp #AFP— Agence France-Presse (afpfr) 17 October 2016


[REPERES] #Mossoul, offensive complexe de forces aux intérêts parfois divergents https://t.co/5sSPiOIiJc #AFP— Agence France-Presse (@afpfr) 17 October 2016


L’objectif est d’encercler la ville avant le début de violents combats de rues. Daesh a eu deux ans pour se préparer à cet assaut. La deuxième ville d’Irak est tombée en juin 2014. C’est ici que le leader du groupe ultra-radical avait publiquement proclamé un “califat” sur les territoires conquis en Irak et en Syrie.

#Irak Mossoul, le fief de l’Etat Islamique ne tient qu’à un fil, par LucMathieuLibe https://t.co/nQfSVzkcae— Libération Monde (LibeMonde) 17 October 2016


Mossoul sera prise, mais après ? «Le gouvernement irakien n’a pas de plan», déplore une chercheuse https://t.co/KgZai2r202 pic.twitter.com/YxXhR5v8b8— Libération (@libe) 17 October 2016


En annonçeant l’offensive, le Premier ministre irakien précise que seules l’armée et la police irakienne seront autorisées à entrer dans Mossoul. Mais sûrement pas avant des semaines prévient Washington. La bataille s’annonce complexe, les jihadistes pourraient se fondre dans la population.

#Irak: avec la bataille de Mossoul, le spectre d'une crise humanitaire https://t.co/cWBVattsmz par wgdunlop #AFP— Agence France-Presse (afpfr) 17 October 2016


C’est la crainte exprimée par l’ONU qui rappelle que “les familles sont exposées à un risque extrême d‘être prises entre deux feux” ou d‘être utilisées comme boucliers humains par les jihadistes.

Sources : AFP, Reuters