J'ai volontairement découpé ce passage qui représente à mes yeux le sommet musical et orchestral absolu. (ensuite chacun ses gouts).
Après l'introduction magique des voix et du ténor, on pénètre dans un véritable feu d'artifice qui m'a toujours fasciné.
Ce passage qui peut sembler joyeux à première vue, cache une détresse presque imperceptible, un drame, une souffrance obscure qui rejaillit brièvement dans certains accords. Les contrebasses sont étourdissantes lorsqu'elle viennent répondre aux aigus et le travail orchestral considérable est réglé comme une Rolex.