Syrie : le chef de la diplomatie britannique dénonce l'attitude de Moscou

2016-10-12 60

C‘était le 19 septembre dernier, près d’Alep, un convoi humanitaire était visé par un bombardement.
Bilan : au moins 18 morts.

Les conclusions de l’enquête diligentée par l’ONU ne sont pas encore connues. Mais les Occidentaux pointent du doigt la responsabilité de la Russie.

Ce mardi, le chef de la diplomatie britannique Boris Johnson est revenu sur ce drame. C‘était à l’occasion d’un discours devant les députés. Il a dénoncé l’attitude de Moscou dans la guerre en Syrie.

“Si la Russie continue dans cette voie, alors je crains que ce grand pays ne devienne un Etat paria. Et si la stratégie du président Poutine est de restaurer la grandeur de la Russie, et bien, j’ai bien peur pour lui que son ambition ne parte en fumée vu l’indignation internationale suscitée par ce qui se passe en Syrie.“
Boris Johnson, ministre britannique des Affaires étrangères

La Russie est le principal allié du régime de Bachar al-Assad. Moscou mène depuis un an des raids aériens en appui aux troupes gouvernementales.
La justification : lutter contre les groupes terroristes.
Pour autant, le vice-ministre russe de la Défense a indiqué son attachement à une solution politique. C‘était ce mardi, à l’occasion d’un forum à Pékin.

“Nous sommes persuadés qu’il n’y a pas de solution militaire à la crise en Syrie. Il faut mettre de côté toutes les ambitions politiques et s’asseoir au plus vite à la table des négociations.“
Anatoly Antonov, vice-ministre russe de la Défense

A Alep, de nouveaux bombardements ont touché ce mardi les quartiers tenus par les rebelles.
Bilan : au moins 25 civils tués, selon l’Observatoire syrien des Droits de l’Homme, une ONG basée à Londres.

avec agences

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