Emmanuel Macron a tenu un meeting à Strasbourg hier soir intitulé « La France qui subit ». L’occasion pour le fondateur du mouvement En Marche ! de présenter son « diagnostic » de la situation de la France. Mais l’ancien ministre de l’Économie ne s’est pas arrêté là. En effet, il n’a pas hésité à tâcler au passage ses adversaires politiques et personne n’a été épargné. En ligne de mire d’abord, Nicolas Sarkozy. «[px_nbsp:nbsp]Comment peut-on imaginer sérieusement commander à la destinée du pays quand sa probité personnelle est en cause ?[px_nbsp:nbsp]» a déclaré Emmanuel Macron. L’intéressé s’est défendu, précisant qu’il manquait à l’ancien ministre «[px_nbsp:nbsp]un peu de recul et d’expérience internationale[px_nbsp:nbsp]» pour être président. Une analyse approuvée par Laurent Wauquiez pour qui Emmanuel Macron est «[px_nbsp:nbsp]sympathique[px_nbsp:nbsp]» avec le sourire «[px_nbsp:nbsp]comme seul programme politique[px_nbsp:nbsp]».
Sur la question de la loyauté, Emmanuel Macron est clair : «[px_nbsp:nbsp]On est d’abord loyal quand on est conforme à ses engagements[px_nbsp:nbsp]». Une position qui ne fait pas l’unanimité. Pour François Baroin, le fondateur d’En Marche ! a «[px_nbsp:nbsp]trahi la confiance[px_nbsp:nbsp]» et «[px_nbsp:nbsp]piétiné le gouvernement[px_nbsp:nbsp]». Côté majorité, les avis ne sont pas forcément plus tendres. Jean-Michel Baylet craint qu’Emmanuel Macron ne divise la gauche. Pour Michel Sapin, ce dernier ne peut pas gagner mais peut «[px_nbsp:nbsp]faire perdre la gauche[px_nbsp:nbsp]». Et d’ajouter : «[px_nbsp:nbsp]Peut-être est-ce son objectif.[px_nbsp:nbsp]»