Annoncé comme le «nouveau Florange» en vue de l'élection présidentielle de 2017, l'épineux dossier de l'usine Alstom de Belfort (Territoire de Belfort) est peut-être en voie de résolution. C'est en tout cas ce qu'espère le gouvernement, qui a annoncé en fin de matinée la commande de 21 TGV et de 20 locomotives diesel au site franc-comtois.
Si l'annonce a été saluée par la majorité des représentants politiques invités des matinales radios et TV de ce mardi, plusieurs d'entre eux ont néanmoins attribué ce sauvetage à la proximité de l'élection présidentielle. «Je pense que la chance des salariés de Belfort, d'Alstom et des salariés d'Alstom, c'est la présidentielle ; si nous n'étions pas à six mois de l'élection présidentielle, nous n'aurions probablement pas ce plan», modérait ainsi le socialiste Benoît Hamon, faisant écho à Gérard Larcher ou Hervé Morin.