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Le temps des solutions est enfin arrivé pour les salariés d’Alstom. Le site de Belfort, menacé de fermeture, devrait être sauvé par le gouvernement grâce à la commande de 16 TGV pour un coût de 500 millions d’euros, selon Le Monde. Une facture qui fait bondir le président du Nouveau Centre, Hervé Morin, qui note que cela revient à débourser 1 million d’euros par salarié. Une somme qu’il préfèrerait voir attribuée à la reconversion plutôt qu’à la préservation.
Ce qui dérange aussi, c’est le calendrier. Nombreux, de tous bords, même s’ils applaudissent le sauvetage, dénoncent une mesure électoraliste. Le président du Sénat, Gérard Larcher, évoque "une opération de rafistolage pré-électorale", quand le candidat à la primaire de la gauche Benoît Hamon parle de la présidentielle comme de la "chance" des salariés d’Alstom. Il estime que "si nous n’étions pas à 6 mois de l’élection présidentielle, nous n’aurions pas ce plan". A droite, les critiques fusent. "On creuse un trou pour en boucher un autre" selon le candidat à la primaire de la droite et du centre François Fillon. Pour Christian Estrosi, il s’agit simplement d’un "cautère sur une jambe de bois que propose François Hollande".