Malgré les risques de bombardements, l’ONU reprend ce jeudi ses convois humanitaires en Syrie.
Un convoi à la frontière turco-syrienne, bloqué depuis 48 heures, sera l’un des premiers à partir.
Mais à ce stade aucun départ n’est prévu pour Alep, la deuxième ville du pays où survivent tant bien que mal près de 250 000 civils.
L’ONU avait suspendu son aide d’urgence après l’attaque meurtrière d’un convoi lundi soir près d’Alep : 20 personnes y ont trouvé la mort.
Après ce raid aérien, Américains et Russes se sont mutuelllement accusés de ce bombardement jusque dans la salle du conseil de sécurité des Nations unies à New York.
Syrie: le Pentagone dément la présence d'un drone de la coalition au-dessus du convoi bombardé https://t.co/ixaSKTUJuw— RFI (@RFI) 21 septembre 2016
De son côté, Moscou a rendu public des images montrant le convoi, juste avant sa destruction. Un pick-up apparemment piloté par des rebelles syriens semble profiter du convoi pour se faufiler.
Depuis la fin de la trêve lundi, la reprise des combats s’est intensifiée en Syrie.
Près de Homs, au centre du pays, la petite cité de Talbiseh a été bombardée à six reprises mercredi. Une femme a été tuée.Et l’hôpital a dû prendre en charge les blessés, dont de nombreux enfants.
Syrie : la guerre continue (elle dure déjà 5 ans, 6 mois et 6 jours) https://t.co/Kl1sFD2yTl #AFP pic.twitter.com/DZdkp0a3DJ— Agence France-Presse (@afpfr) 21 septembre 2016
Une tragédie qui pourrait encore durer… jusqu’en janvier prochain, date de l’entrée en fonction du prochain président des Etats-Unis.
Avec Agences