Virginie Calmels était l’invitée de Stéphane Grand sur le plateau de l’Opinion. Lundi soir, à New York, François Hollande a reçu le prix de l’homme d’État de l’année pour son action en matière de lutte contre le terrorisme. «Les Français vont avoir du mal à comprendre cette récompense», ironise Virginie Calmels. «Sa politique économique n’est pas celle d’un homme d’État», affirme-t-elle ce mardi.
À deux mois du premier tour de la primaire de la droite et du centre, celle qui soutient Alain Juppé a fait l’éloge de son candidat : «il ne cède pas à la pression des sondages ni des petites phrases». Nicolas Sarkozy affirmait hier qu’à partir du moment où l’on devient français, «l’on vit comme un Français et nos ancêtres sont les gaulois» ; de son côté, Virginie Calmels promet qu’Alain Juppé « n’est pas en réaction à la phrase de la veille de Nicolas Sarkozy».
La conseillère régionale LR de Nouvelle-Aquitaine préfère vanter l’identité heureuse prônée par le maire de Bordeaux. «Un idéal», selon elle, qui ne peut s’accomplir sans «des positions fermes sur un plan régalien».
Le président par intérim des Républicains, Laurent Wauquiez, a lancé une pétition nationale contre le plan du gouvernement qui vise à répartir les migrants de Calais à travers le territoire. Pour Virginie Calmels, plus qu’un débat sur «l’accueil des migrants», il faut surtout une «vision à long terme pour résoudre le problème à la source».