Vingt-quatre heures après un nouvel essai nucléaire de la Corée du Nord, le concert des nations est dans l’impasse.
Le Conseil de Sécurité de l’ONU a adopté une déclaration commune dans laquelle il condamne les agissements de Pyongyang et annonce de futures mesures à l’encontre Pyongyang, déjà interdit de toute activité nucléaire et balistique par les précédentes résolutions.
« _C’est plus que de la défiance effrontée. La Corée du Nord cherche à parfaire son arsenal nucléaire et ses engins militaires afin de prendre en otage la région et le monde par la menace nucléaire. Le conseil doit faire usage de tous les outils dont il dispose pour changer les plans de la Corée du Nord_ » a déclaré l’ambassadrice des États-Unis aux Nations unies Samantha Power.
Read #UNSC’s Press Statement on the #NuclearTest conducted by #DPRK here. NZPrez pic.twitter.com/O1thU3QkuC— NZ Mission to the UN (@NZUN) 9 septembre 2016
Comme dans les jours qui ont suivi les précédents essais, c’est sur la Chine, principal allié de Pyongyang que les regards se tournent. Pour le ministre américain de la Défense , Ashton Carter, Pékin a « une responsabilité importante ».
Le cinquième et plus puissant essai nord-coréen a été mené ce vendredi, date anniversaire de la fondation du pays. L’explosion, mesurée à dix kilotonnes, est inférieure à celle enregistrée lors du bombardement de Hiroshima (environ quinze kilotonnes).
Avec AFP