A l'ouverture de son procès pour fraude fiscale lundi, l'ex-ministre du Budget a assuré que son premier compte ouvert en Suisse en 1992 a servi à «financer» le courant politique de Michel Rocard. Une déclaration à l'effet d'une bombe. Alors que le Premier ministre, Manuel Valls, s'est dit «dégoûté» de ces propos ce mardi sur RTL, plusieurs élus de droite ont réagi sur les matinales. La plupart s'étonnent d'une telle accusation envers «un mort».