Une page se tourne au Brésil. Aussitôt après la destitution de Dilma Rousseff, Michel Temer a été formellement investi à la présidence du pays, lors d’une brève cérémonie de prestation de serment au Parlement. Il devait ensuite s’envoler vers la Chine pour participer à un sommet du G20.
(AI) Michel Temer toma posse como presidente da República. Leia: https://t.co/rsSnqTDiGE pic.twitter.com/IlIQV6ORVV— Michel Temer (@MichelTemer) 31 août 2016
Michel Temer, 75 ans, du parti de centre-droit (PMDB), assurait la présidence par intérim depuis la suspension il y a trois mois de Dilma Rousseff, dont il fut le vice-président, avant de devenir son principal rival. Désormais officiellement investi, il hérite d’un court mandat qui expirera à la fin de l’année 2018.
Aussi peu populaire que Dilma, il arrive dans un contexte lourd au Brésil, marqué par la récession, un chômage en hausse et des scandales de corruption, qui ont jeté le discrédit sur la classe politique.
Michel Temer face aux défis colossaux d'un Brésil en crise https://t.co/15R6GZM4k8 par DCWroclaw #AFP pic.twitter.com/cd7mIdxbaf— Agence France-Presse (afpfr) 28 août 2016