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Personne n’a oublié le formidable roman de Jean-Michel Guénassia « Le club des incorrigibles optimistes », Goncourt des lycéens en 2009 et gros succès de librairie. Après deux autres romans, Jean-Michel Guénassia est de retour avec un nouveau titre magnifique « La valse des arbres et du ciel ». Il est bien loin celui qui avait fait son droit et était devenu avocat répondant à la pression familiale. Il y eut ensuite pendant plusieurs années l’élaboration de scenarii mais c’est avec l’écriture romanesque que Jean-Michel Guénassia a réellement trouvé sa voie. Et chaque nouveau roman confirme ce talent où l’on retrouve un style ample, foisonnant et maitrisé à la fois, agrémenté d’une sensibilité délicate et d’une intrigue bien menée. « La valse des arbres et du ciel » confirme tout le bien que l’on pensait déjà de Jean-Michel Guénassia.
Que s’est-il passé à l’été 1890, en cette fin de juillet ? Reprenant les doutes sur l’authenticité du suicide de Vincent van Gogh, l’auteur nous raconte les dernières semaines de l’artiste à Auvers-sur-Oise et ses relations avec le Dr Gachet dont il peignit un portrait. Mais c’est surtout sa fille, Marguerite Gachet, qui est au cœur du roman. Elle nous livre ici ses mémoires, fictives, à la fin de sa vie en 1949. Qui était-elle cette jeune femme de 23 ans quand elle croise le chemin de Vincent van Gogh à l’été 1890 ? Une idylle a-t-elle pu naitre entre eux et les sentiments étaient-ils les mêmes de part et d’autre ? Et que sait Marguerite de la mort de Vincent ?
Un roman passionnant, qui donne à voir les œuvres de Van Gogh avec un autre regard, une intrigue rondement menée, un rendu très réaliste de l’époque et au final un livre qui est l’un des coups de cœur de cette rentrée littéraire 2016.
« La valse des arbres et du ciel » de Jean-Michel Guénassia est publié chez Albin Michel.
