Après l'interdiction du maillot de bain burkini dans quelques villes françaises affirmant que le vêtement, qui ne laisse que le visage, les mains et les pieds exposés, défie les lois sur la laïcité, le débat sur l'interdiction de la burqa et du niqab est de retour dans certaines parties de l'Europe. La série d'attaques contre des civils revendiqués par le groupe militant Etat islamique, notamment en Belgique, en France et en Allemagne, ajouté au grand afflux de migrants principalement musulmans sur le continent Européens a avivé le débat. En 2010, la France est devenue le premier pays européen à interdire la burqa et le niqab en public. En 2014, la Cour européenne des droits de l'homme a confirmé l'interdiction, mais dit que la loi pourrait paraître excessive et encourager les stéréotypes. En Belgique le port du niqab et de la burqa a été interdit en 2011 et 60 femmes ont depuis fait l'objet de poursuites judiciaires pour les avoir portés. Il est interdit de porter le burkini dans de nombreuses piscines municipales, mais pas à la plage. La N-VA, parti de centre droit flamand, appelle à une interdiction générale du burkini. Le MR, Parti libéral de langue française, dit aussi qu'il est prêt à commencer à débattre sur le sujet, mais a indiqué "Si vous autorisez le port de burkini, vous allez mettre ces femmes en marge de la société".