Les liens entre le tueur de Nice Mohamed Lahouaiej Bouhlel et "les réseaux terroristes", et notamment le groupe djihadiste Etat islamique qui a revendiqué l'attaque, "pour l'instant ne sont pas établis par l'enquête", a déclaré lundi le ministre de l'intérieur.
"Le mode opératoire emprunte totalement à ce que sont les messages de Daech", a toutefois ajouté Bernard Cazeneuve. "On ne peut pas exclure qu'un individu déséquilibré et très violent, et il semble que sa psychologie témoigne de ces traits de caractère, ait été à un moment, dans une radicalisation rapide, engagé dans ce crime absolument épouvantable".
"L'enquête avance" et "les premiers éléments", a-t-il souligné, "semblent révéler" qu'il y a bien eu préméditation. "Il y a des personnes qui ont été mises en garde à vue", "dans l'entourage ou parmi ceux qui ont pu à un moment donné être en contact avec le terroriste pour lui fournir des armes", a ajouté Bernard Cazeneuve.
Selon le dernier bilan en sa disposition, l'attaque de jeudi soir a fait 84 morts et 308 blessés, 58 personnes étant encore hospitalisées dont 29 sont en réanimation.