C’était un défilé du 14 juillet placé sous le signe de l’engagement. Un engagement militaire sur lequel s’est exprimé le ministre des Affaires étrangères au micro de France 2. Après avoir évoqué le recul de Daech sur le terrain, Jean-Marc Ayrault est revenu sur sa rencontre avec son homologue américain John Kerry. Une intervention remarquée par Le Lab dans laquelle l’ancien premier ministre s’est emmêlé les pinceaux :
"Il y a un autre sujet dont nous avons parlé avec John Kerry qui se rend à Moscou, c'est la paix en Syrie. Le drame d'Alep qui est aujourd'hui encerclée, assiégée par les troupes de Saddam Hussein" , a-t-il déclaré. Mais, problème, le dictateur irakien Sadam Hussein a été exécuté en 2006. C’est pourtant bien son nom qui est sorti de la bouche du ministre à la place de celui de Bachar-Al-Assad, le président syrien qu’il souhaitait ainsi épingler. Une confusion entre les deux dictateurs qui n’a pas été relevée pendant l’interview et dont Jean-Marc Ayrault ne semble même pas s’être aperçu. Il y a quelques mois, c’est le nom d’un groupe terroriste qu’il avait écorché, ce qui avait amusé les spécialistes du domaine.