Les cardiologues alertent sur les excès de sel et rappellent l’importance de surveiller les doses pendant l'été.
L’apport journalier recommandé en sel par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) est inférieur à 6 g. La consommation dépasse fréquemment 10 g par adulte. « Si l’on diminuait la consommation de sel à 6 g/jour, on estime qu’environ 35 000 décès par un AVC ou une maladie cardiovasculaire seraient évités chaque année en France », précise le Pr François Delahaye, vice-président de la FFC, dans un communiqué.
La Fédération donne des repères indique qu'il y a « 1 g de sel dans une rondelle de saucisson, dans une poignée de chips / biscuits apéritifs, quatre tranches de pain, une part de pizza, un tiers de sandwich au jambon, etc. »
Le Pr Claire Mounier-Vehier, présidente de la FFC, suggère de cuisiner à la maison : « Il est préférable de préparer soi-même ses repas, plutôt que d’avoir recours à des plats achetés tout faits, qui sont souvent trop gras et trop salés. Vous pouvez facilement prendre l’habitude de substituer le sel par des herbes aromatiques et des épices : curcuma, cumin, paprika, poivre, noix de muscade… », ajoute-t-elle.
"Le sel est essentiel au bon fonctionnement du corps, mais en excès il devient néfaste. Les Français en consomment souvent trop : en moyenne entre 14 et 16 g par jour, au lieu des 6 à 8 g recommandés. Voici 5 conseils pour limiter sa consommation. Les principales sources alimentaires de sodium sont les produits fumés, les plats cuisinés du commerce, pizzas, tartes salées, snacks, biscuits apéritifs, les sauces et les condiments, le pain et les biscottes, les charcuteries, le fromage...
Il est important de contrôler votre apport en sel et d'éviter de resaler systématiquement tous vos aliments, et plus particulièrement si vous faites de la rétention d'eau, que vous êtes génétiquement prédisposé à l'hypertension artérielle ou que vous suivez un traitement nécessitant un régime pauvre en sodium.
Le choix des aliments débute au supermarché, pensez donc à bien lire les étiquettes. Dans la législation actuelle, la mention "pauvre en sodium" ou "faible teneur en sodium" est autorisée pour les aliments contenant moins de 120 mg de Sodium pour 100 g ou 100 ml de produit. La mention "très faible teneur en Sodium" est autorisée pour les aliments contenant moins de 40 mg de Sodium pour 100 g ou 100 ml de produit.
Ce qu'il vous faut limiter en priorité, ce sont les aliments très riches en sodium. En parallèle, un truc simple consiste à ne pas resaler tous les plats avant d'y avoir goûté. Vous pouvez également "oublier" l'ajout de sel dans l'eau de cuisson et dans la préparation de vos plats.
Et si vous craignez de trouver vos aliments un peu fades et sans véritable saveur, essayez d'accommoder vos plats avec des herbes et des épices" indique le docteur Jean-Michel Cohen.