Manuel Valls est revenu à l'Assemblée nationale, mercredi, sur le revirement de l'exécutif au sujet de l'organisation de la manifestation parisienne prévue jeudi. "Qui peut croire que les droits syndicaux sont niés dans ce pays?", a lancé le Premier ministre au chef de file des députés du Front de gauche André Chassaigne. "Les Français ne tolèrent pas et ne toléreront aucun débordement", a-t-il prévenu avant d'appeler les organisateurs à respecter "leurs engagements" pour garantir l'ordre. Alors que l'affaire ressemble à un désaveu pour l'hôte de Matignon il a précisé que "tout (avait) été fait ensemble" avec François Hollande et Bernard Cazeneuve pour permettre la manifestation de jeudi.