6 novembre 2007, notre Président était au port du Guilvinec en Bretagne, pour porter secours aux pêcheurs en difficultés face aux quotas européens et à la hausse du prix des carburants. Venu pour engager le dialogue, il est reçu plutôt froidement, ayant peu de temps avant, fait passer une loi encadrant le salaire du Président de la République (aucune loi ne le fixait avant, le chef de l'Etat choisissait lui-même le montant) et augmentant celui-ci de 140%.
"Nous aussi on veut 140%" Les pêcheurs lui réservent un accueil plutôt froid et les propos sont tendus. Une fois de plus, le Président répond aux provocations par la surenchère : il provoque à son tour le pêcheur qui l'interpelle.
Mon opinion : Nicolas Sarkozy répond à de basses provocation, par des propos plutôt agressifs. C'est son ton de parole, probablement qu'il n'y avait pas derrière la tête du chef de l'État la volonté de mettre un coup de boule à ce pêcheur (à la manière de notre Zidane national). Mais je continue de penser qu'un tel ton de parole est indigne du chef d'Etat qu'il est. On peut être ferme sans être agressif, convaincant sans être menaçant.