Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate, candidat à la primaire de la droite et du centre et député des Yvelines, était ce matin l’invité de Nicolas Beytout sur le plateau de l’Opinion. Seul candidat officiellement désigné à la primaire de la droite car issu d’un autre parti que celui des Républicains, Jean-Frédéric Poisson a affiché sa « volonté de libérer la France d’un certain nombre de carcans ». Il souhaite « reconstituer le peule français et redonner à l’État sa force protectrice et régalienne ». Le président du Parti chrétien-démocrate estime que les autres candidats à la primaire « ne sont pas prêts à aller aussi loin que moi dans la réforme de l’Europe », lui qui est « favorable au Brexit » pour donner « un coup de fouet » à l’Europe. Selon lui, « il ne faut pas attendre ce sursaut du Front national », car le parti de Marine Le Pen « n’a pas de ligne politique visible » et « n’a pas la capacité de gouverner et de réformer le pays ». Jean-Frédéric Poisson affirme que « les autres candidats à la primaire sont équidistants de ses positions », même si « Alain Juppé est le plus éloigné sur les grands sujets ». Le président du Parti chrétien-démocrate, qui sort un livre intitulé Notre sang vaut moins que leur pétrole (éditions du Rocher), affirme que « la France est percutée par l’Islam ». « Elle est déstabilisée, mais pas encore abîmée », selon le candidat à la primaire, qui « ne veut pas interdire l’Islam mais plutôt traiter cette percussion avec les musulmans ».