Marisa Bruni-Tesdeschi (Marisa Borini, de son nom de jeune fille) est pianiste, et la mère de Carla Bruni-Sarkozy, de Valéria Bruni-Tedeschi, et de Valerio (l'aîné, mort du sida en 2006).
Où a-t-on déjà entendu cette voix rauque qui appelle un chat un chat, qui se raconte avec naturel sans chercher à montrer son meilleur profil, qui parle des autres sans tricher et sans abaisser quiconque (et tant pis pour ceux qui s’offusquent, comme dit la chanson), qui parle de la guerre et de l’amour sans changer artificiellement de ton, sans filtre mais avec du chien et de la classe, qui rit franchement, qui frôle les larmes sans y succomber, elle qui paraît succomber à tout et principalement à la beauté et à l’intelligence ? On ne sait plus. Dans un vieux Fellini peut-être, dans Vacances romaines ou ailleurs. C’est un secret perdu. Merci à Marisa Bruni-Tedeschi de continuer à faire vivre cette mémoire d’une certaine élégance d’être.
Interview du 16 mai 2016.
Elle évoque notamment le pianiste Arturo Benedetti Michelangeli, et la relation qu'elle a eu avec lui.
Elle dit également qu'elle regrette ne pas avoir dit à sa fille Carla Bruni que son vrai père (son père biologique) n'était pas son mari, mais son amant d'alors (le guitariste Maurizio Remmert).
Voici son programme :
- Bach, Passion selon saint Matthieu, Choeur final
- Verdi, Requiem, “Lacrimosa” (Solti)
(- La 9ème symphonie de Beethoven)
- Schumann, Liederkreis, “Mondnacht“, C. Ludwig et E. Werba
Pour les Madeleines :
- Schultze, “Lili Marleen”, par Lale Andersen
- Wagner, Siegfried Idyll, dirigé par Arturo Toscanini
- Debussy, Suite bergamasque, “Clair de lune”, par Samson François