L'alligator géant du Buffalo Creek Golf Club en Floride n'est pas un fake

2016-06-10 18

Répondant aux sceptiques accusant la vidéo d'être fausse, le directeur du club a mis en ligne d'autres images, enregistrées "le jour d'avant". On y voit le même animal, sous un angle différent. Impressionnant!
Vous avez peut-être douté de la véracité de la séquence, imaginant qu'il s'agissait d'images de synthèse de très bonne facture? Vous n'êtes pas le seul. Charles Helms lui-même a cru être victime d'une farce ou d'une "arnaque", a-t-il expliqué à ABC.
De nombreux internautes sceptiques se sont aussi amusés à introduire la séquence dans une des scènes Jurassic Park, le film culte de Steven Spielberg, arguant que ce genre d'animal n'existe pas dans la réalité, ou ne marche pas de cette manière, etc.
Pourtant, selon les enquêtes des très sérieux Snopes.com -l'équivalent américain de Hoaxbuster- et Politifact, un site d'informations et de vérification des faits- l'animal est bel et bien réel. Les journalistes américains, qui se sont rendus sur place et ont interrogé le personnel, expliquent que l'énorme reptile est d'ailleurs connu depuis des années et est même devenu la mascotte non-officielle du club.
"Beaucoup de personnes ne viennent que pour le voir, explique par exemple Wendy Schofield, l'une des vendeuses du golf. Il n'embête personne et personne ne l'embête, donc on le laisse tranquille". Le directeur du club, Ken Powell, a de son côté publié une deuxième vidéo "prise un jour avant" [que la vidéo virale ne soit enregistrée, NDLR]. On y voit le même animal, filmé de plus prêt et sous en angle différent. "Il doit faire au moins 16 pieds de long" [4,86 mètres, NDLR], estime-t-il dans la vidéo.
Le même Ken Powell a également indiqué aux médias que l'animal a déjà été photographié dans le passé. On peut d'ailleurs voir, sur la page Facebook du Buffalo Creek Golf, plusieurs photos du "bébé Godzilla" publiées en 2012.
Quant à la critique de la démarche de l'animal, elle est "caractéristique des alligators de cette taille", explique Frank Mazzotti, professeur à l'Un