L'échelle de Mohs pendant le festival Cable à Nantes, le 16/02/2008 chez Fichtre.
"Si L’Echelle De Mohs est une échelle de classification de la dureté des minéraux, l’intensité de la musique de ce trio Poitevin (sans oublié Greg Pyvka, diffusion/traitements sonores) pourrait se mesurer sur l’Echelle De Richter, pour atteindre le degré 9.
Clôturant la soirée Jazz en scène 2005 proposé par « Jazz à Poitiers », L’Echelle De Mohs, en 2 pièces totalement improvisées – pas de thème, de structure préétablie, la prise de risque est totale - à illustré à merveille les préconisations de la campagne Agi-son.
En début de set les tympans sont en confiance, attirés par une multitude de sons ténus, d’origine improbable. Ça chuchote, ça frotte, ça caresse. Et puis le ton monte. La diva gronde, éructe, Tô attaque au marteau piqueur et le batteur branche ses cymbales sur le 220. Le son devient énorme.
A grand renfort de drones, de larsens dévastateurs, de coups de grosse caisse telluriques, ils tranchent dans la matière sonore. Leur musique est dure, définitivement sauvage. L’apocalypse est proche.
Mathieu Périnaud."