Un camp humanitaire pour réfugiés à Paris, aux normes de l'ONU : c'est le projet choc annoncé mardi 31 mai par Anne Hidalgo qui, s'inspirant de Grande-Synthe, compte passer à la vitesse supérieure, quitte à bousculer l'État sur l'accueil des migrants. Le camp sera constitué d'hébergements "modulaires", qui "puissent être installés rapidement" mais avec "tout le confort nécessaire". Quant au dimensionnement, Mme Hidalgo a appelé au "pragmatisme" en estimant que le terrain devrait être "suffisamment vaste pour accueillir plusieurs centaines de personnes". Jeanine Rochefort, déléguée régionale chez Médecins du monde, a réagi au micro d'iTELE : "Ce n'est pas l'idéal, que l'on soit obligé de faire un camp de réfugiés en France, que l'on n'ait pas les capacités d'accueil... Mais bon, c'est mieux que le pire."