BESSEGES COMBES GARD LES CEVENNES

2016-05-19 19

Bessèges en occitan Bessèja, est une commune française située dans le département du Gard, en région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, dans le parc national des Cévennes.
Arrosée par la Cèze, cette petite ville doit son existence au développement du bassin houiller des Cévennes qui connut son apogée au xixe siècle, et fut la troisième ville du Gard vers 1875.
Bessèges est traversé par la Cèze, affluent droit du Rhône, rivière longue de 128 km qui prend sa source en Lozère sur la commune de Saint-André-Capcèze à 798 m d'altitude. La Cèze est une rivière aurifère comme plusieurs cours d'eau de la région.
Par ailleurs la commune est sillonnée de plusieurs petits et moyens cours d'eau, tous affluents de la Cèze. D'amont en aval se succèdent (avec (D) pour les affluents de rive droite et (G) pour ceux de rive gauche) :
- (D) le ru saisonnier de la Lauzière, qui sert de limite de communes avec Peyremale. Il conflue vers Les Drouillères ;
- (D) un petit ru saisonnier qui conflue au Plo ;
- (G) le Long (3,4 km), qui avant ses derniers 150 m sert de limite de communes avec Bordezac au nord sur 360 m. Il conflue à Lalle
- (D) le valat de la Forge, maintenant saisonnier et recouvert sur ses derniers 400 m ;
- (G) le ru des Téronds, qui draine de nombreux rus saisonniers et conflue à 120 m en aval du pont de la gare (celui de la D51) au centre de Bessèges ;
- (G) la Ganière, qui sert de limite de communes avec Robiac-Rochessadoule sur 1 km avant de traverser la commune de part en part en un large méandre, pour confluer avec la Cèze entre Revêti et Robiac ;
- le ruisseau de la Fagède sert de commune avec Meyrannes sur 300 m avant d'être rejoint par le ruisseau de Maupas vers Les Combes - tous deux venant du sommet des Valences au nord de Revêti. Il continue de servir la même limite de communes sur 1 100 mètres jusqu'à sa confluence avec la Cèze en aval de Revêti.
Ces rus saisonniers, souvent à sec ou presque en été, peuvent déployer des débits importants en saison de crues - d'où la relative profondeur de leurs lits - et ne sont alors pas sans danger (voir la catastrophe de Lalle en 1861 et autres événements).