Interview du 1er juillet 2014.
En captivité, enfermée par les Farcs pendant 6 ans et demi, qu'elle raconte dans son livre "Même le silence a une fin".
A propos de son roman "La ligne bleue" (Gallimard).
A propos des autres.
Il y a d'abord la haine, qui est un poison, un enchainement, une prison, qui est une négation de l'autre, de son humanité ("il n'est pas humain, il n'a pas le droit, il ne devrait pas être là").
Après le passage par la haine, il faut qu'il y ait le pardon.
Ingrid Bettencourt, en captivité, exigeant une drogue pour un détenu en ayant besoin pour survivre : "Ce que vous faites, c'est une violation des droits de l'homme!"
Réponse de l'infirmier de la guérilla : "Les droits de l'homme, c'est une conception bourgeoise."
Belle voix, belle présence, belle âme. Après six ans passés dans l’enfer de la jungle, retenue par les FARC en Colombie, Ingrid Betancourt a su se reconstruire en profondeur à travers l’écriture et la théologie. Une force émane d’elle et en même temps quelque chose de doux et de sensible. Se forger une carapace pour survivre sans se durcir le coeur est le chemin de toute une vie, surtout quand on traverse des épreuves particulièrement difficiles. Une rencontre vraie et humainement riche.
Voici son programme :
- Chopin : Polonaise in A flat maj. Op. 53
- Bach : Agnus Dei de la messe en Si mineur, direction Philippe Herreweghe
- Karl Jenkins : Diamonds are Forever
- Mozart : Rondo Allegro
Madeleines :
- Polnareff : “Je te donnerai”
- Led Zeppelin : “Stairway to Heaven”
- Pedro Navaja : “Siembra”