L' agence française pour la biodiversité : un outil formidable

2016-05-02 4

Mercredi 16 mars dernier, en séance publique, l'Assemblée Nationale a mis à l'honneur l’Agence française pour la biodiversité est une innovation majeure de la loi et un outil très attendu, qui répond à un engagement du Président de la République, lors de la conférence environnementale de 2014. Dans le cadre du projet de loi biodiversité, j'ai pu prendre position en faveur de cette agence. Voici mon intervention : " Comme l’a souligné Mme la secrétaire d’État, c’est un outil formidable que nous allons créer. Il répond à l’ambition légitime d’un pays comme le nôtre, présent dans beaucoup de parties du monde, dans toutes les mers et sous tous les climats. Nous sommes le deuxième pays au monde en termes de linéaire de côtes, mais également en termes de climats, de sols et de biodiversité.

Si la création de l’Agence est un enjeu pour la visibilité politique, institutionnelle et internationale de la France, elle est également un enjeu au niveau territorial, en métropole comme dans les outre-mer.

L’AFB apportera « un appui scientifique, technique et financier », est-il indiqué. Reste à savoir ce que sera concrètement son concours si celui-ci n’est pas financier.

La question se pose également de la répartition entre ce qui relèvera du niveau national et ce qui relèvera du niveau territorial. C’est un point essentiel.

Je citerai enfin les précisions que l’article apporte sur l’action de l’Agence : « Elle soutient et évalue les actions des personnes publiques et privées qui contribuent à la réalisation des objectifs qu’elle poursuit. Elle contribue à la mise en réseau des initiatives de ces opérateurs et au développement des filières économiques de la biodiversité. » Il est important de souligner ce rôle de développement. C’est là une valeur profonde : l’Agence ne sera pas un frein mais un outil de promotion, d’accompagnement pertinent et efficace de ce que peut produire la biodiversité en matière de richesse économique pour l’ensemble de nos territoires, dans la préservation de l’intérêt bien compris non seulement de notre pays, mais de l’humanité tout entière.
Il faut bien réfléchir à l’amendement que nous propose notre collègue. En tant qu’élue de Montpellier, je peux parler de Sète, qui est la deuxième flotte française de pêche de Méditerranée. On y détruit encore des bateaux, comme cela avait été imposé il y a une dizaine d’années, parce que les quotas n’ont pas été atteints. Pourtant, la délégation Ifremer est en plein développement et fait un travail de qualité".