«Traditionnellement, on a tendance à dire qu’il y a l’exploration robotique et l’exploration humaine, mais ce sont vraiment deux composantes de la même démarche.» Le spationaute Thomas Pesquet, qui sera en novembre le dixième Français à se rendre dans l’espace, était ce matin au micro de France Inter. Impatient de rejoindre la Station spatiale internationale (ISS), le spationaute a justifié l’envoi d’hommes dans l’espace, selon lui indispensable à la recherche scientifique : «Il y a des tas de choses que les robots ne peuvent pas faire. Il faut voir que Curiosity sur Mars, c’est 50 mètres par jour au maximum. Sur la Lune, les astronautes américains […] faisaient 36 kilomètres en deux jours. Donc, en termes de retour scientifique, c’est pas comparable.»