Né à Varsovie le 27 avril 1922, combattant dans le ghetto puis évadé du camp d’extermination de Treblinka quelques années plus tard, soldat dans l’armée soviétique puis antiquaire dans le sud de la France, Martin Gray a par deux fois, perdu sa famille. Une première pendant l’holocauste durant lequel 110 d’entre eux furent exterminés et une deuxième lors de l’incendie de sa maison dans le Var qui provoqua la mort de sa femme et de ses quatre enfants. Auteur de : « Au nom de tous les miens », Martin Gray disait ne pas se considérer lui-même comme écrivain, mais plutôt comme un témoin. "Je n'écris pas, je crie", affirmait-il dans une interview en 2004. Il est décédé hier en Belgique à Ciney à l’âge de 93 ans.
