C'était une démarche assez naïve : En 1999, dans les colonnes du Figaro, Amélie Mauresmo faisait son coming-out d’une façon assez brutale. Avec le recul, l’ex-championne de tennis avoue qu’elle aurait aimé le faire plus en douceur.
Janvier 1999, Amélie Mauresmo atteint la final de l’Open d’Australie alors qu’elle n’a que 19 ans. Sur son petit nuage à ce moment-là, la jeune femme accordait une interview à une journaliste du Figaro à laquelle elle déclarait déménager dans le sud de la France pour s’installer avec une « amie »
, soulignant bien la terminaison féminine du mot ami. Quelques semaines plus tard, c’était dans les bras de cette même « amie » qu’elle posait amoureusement en couverture de Paris Match.
Invitée sur le plateau d’On n’est pas couché samedi soir, Amélie Mauresmo est revenue sur ce coming-out. Interrogée par Léa Salamé, la sportive a déclaré : « C’est une démarche assez personnelle. Ça a été à ce moment là – en tout cas pour moi, à 19 ans – beaucoup d’insouciance, un peu de naïveté aussi certainement. » Loin de s’être sentie piégée lors de cette révélation, Amélie Mauresmo a ajouté : « Je n’ai pas regretté de l’avoir fait , mais je l’aurais fait différemment. Avec le recul, avec les années, je l’aurais forcément fait différemment. Peut-être un peu plus en douceur… » Également interrogée sur la PMA (elle a accouché de son premier enfant en août dernier), Amélie Mauresmo a conclu en déclarant : « Je pense que tout le monde est en droit d’avoir un enfant. Je le vis aujourd’hui comme beaucoup de gens et c’est extraordinaire et de priver des gens de pouvoir accéder à ça… Je ne comprends pas. »