La présidente brésilienne Dilma Rousseff a affirmé mardi à Brasilia que sa destitution porterait préjudice à la "stabilité politique du Brésil".
Deux jours après qu'une majorité écrasante de députés (367 sur 513) ont ouvert la voie à son "impeachment", l'impopulaire dirigeante de gauche a dit de sa possible destitution qu'elle "n'apportera pas de stabilité politique au Brésil. Pourquoi ? Parce que c'est une rupture avec la base de la démocratie". Mme Rousseff en a profité pour rappeler avoir été réélue en 2014 par plus de 54 millions d'électeurs.