De nombreux travaux de recherche explorent une effervescence d’initiatives de « saisissement » du lieu et des fonctionnalités de la gare par des collectifs diversifiés. Ces travaux soulignent la place centrale des gares, mêmes petites et anodines, dans ce phénomène : la gare devient un concentré d’une pluralité d’espaces, d’une diversification de vitesses et d’une multiplicité de temporalités. Ces initiatives tentent d’inventer des stratégies d’articulation entre des besoins nouveaux, et des lieux mieux agencés, mieux utilisés.