En Australie, la tendance du milk-shake de l’horreur a la cote

2016-04-08 3

«Je voulais faire quelque chose qui fasse parler, si gigantesque que les gens prennent une photo avant de manger», raconte Anna Petridis au journal The Canberra Times.

C’est plutôt réussi. La pâtissière, candidate rapidement éléminée de l’émission culinaire My Kitchen Rules, a lancé une véritable tendance culinaire l’été dernier en Australie avec son freakshake. Et le phénomène a attiré ces derniers jours l’intérêt de médias français, comme « Elle à table » qui consacre cette semaine un diaporama à ce dessert.

Le concept ? Rien de très léger, c’est le moins que l’on puisse dire. Ce dessert XXL consiste à remplir une jarre d’une boisson frappée au lait et de couvrir le tout de ses gourmandises et friandises préférées. Chez Anna Petridis, cela se traduit par des montagnes de brownies, de marshmallows, de noix de pécan, de cookies, de bretzel, de coulis en tout genre.

Très très caloriques donc. Mais en Australie, on ne résiste guère visiblement. Le Patissez Cafe, qu’Anna Petridis et sa mère ont ouvert à Canberra peu de temps après leur élimination de My Kitchen Rules, ne désemplit pas. « J’ai des clients qui attendent une heure pour avoir une table, et 45 minutes de plus pour avoir leur freakshake », racontait Anna Petridis au Canberra Times en décembre dernier. Quelques jours seulement après l’ouverture d’un deuxième café, à Canberra. Plus grand que le premier et, on espère, une hauteur sous plafond suffisante pour y faire entrer ses freakshake.s.