Depuis la signature de l'accord UE-Turquie sur le renvoi de migrants vers la Turquie, les tensions sont exacerbés dans les camps de migrants en Grèce.
La première opération, très médiatisée, des premiers renvois et portant sur 202 migrants acheminés des îles grecque de Lesbos et Chios vers le port turc de Dikili, s'est déroulée lundi 4 avril, pile à la date fixée dès le 18 mars par la chancelière Angela Merkel, inspiratrice et artisane de l'accord.
L'accord UE-Turquie, conclu le 18 mars, est entré en vigueur le surlendemain, officiellement pour éviter une ruée migratoire vers l'Europe avant tout éventuel délai dans sa mise en oeuvre.
L'opération très médiatisée des premiers renvois, portant sur 202 migrants acheminés des îles grecque de Lesbos et Chios vers le port turc de Dikili, s'est déroulée lundi, pile à la date fixée dès le 18 mars par la chancelière Angela Merkel, inspiratrice et artisane de l'accord.
Depuis, de très nombreux migrants ont demanéd l'asile en Grèce ce qui devrait suspendre pour un temps les renvois. La multiplication des demandes d'asile par les migrants exposés aux renvois en Turquie devrait entraîner une "pause" dans ces renvois a indiqué mercredi 6 avril le ministre grec aux Affaires Européennes, Nikos Xydakis. Il a estimé ce délai à "au moins 15 jours, le temps de traiter le premier paquet de demandes d'asile" que la Grèce s'est engagée à examiner au cas par cas, quoiqu'en procédure accélérée, avant de renvoyer en Turquie les candidats déboutés.