Depuis lundi, des migrants sont renvoyés de Grèce vers la Turquie. A Dikili, les habitants redoutent leur arrivée et la création d'un camp de fortune. Sur les vitrines des magasins, les commerçants ont placardé des affiches hostiles au projet d'accueil. Ils craignent notamment que la réputation de la station balnéaire soit entachée. Le maire de Dikili estime lui-aussi que sa ville n'a pas les capacités d'accueil suffisante et dénonce l'accord entre la Turquie et l'Union Européenne, qu'il juge comme "un marchandage".